Ce chant explosif, festif et collectif est à l’image de l’artiste humaniste, Ida Kelarova qui en signe l’arrangement.

Ida Kelarova  qui est une des meilleures interprètes tchèques de la musique rrom est également fondatrice de l'Ecole internationale de la voix humaine et du choeur Apsora, composé de ses élèves...

«  Chanter pour vivre. Faire d’un concert une fête, une explosion de joie sur la scène et dans la salle ». Ida Kelarova a ce don pour donner au public l’envie de chanter, bouger, danser...

« Je ne crois pas que les émotions sont une faiblesse de l'homme. Au contraire, je suis persuadée qu'elles sont sa plus grande force," explique la chanteuse. Chanter veut dire, pour elle, donner libre cours aux émotions que nous avons l'habitude de réprimer.

« Je dis toujours que je n'apprends pas aux gens à chanter. Je leur apprends à avoir confiance en eux-mêmes, car chacun, et j'en suis persuadée, peut bien chanter. Il arrive, évidemment, que lors des deux ou trois premiers jours des ateliers, que je donne, certains participants ont des difficultés, chantent faux... Mais on n'est pas pressé, on explique certaines choses, on attend... L'important est de savoir qu'on peut faire ce que l'on veut, même chanter faux, pleurer en chantant, tout ça est vrai et créatif... Et puis, tout d'un coup, au bout de trois ou huit jours, le chant s'améliore. »

Les paroles du chant n’ont pas une importance capitale. C’est un jeu de séduction. Une taquinerie. Une énergie pour faire triompher la vie. Il peut se chanter seul, à 2, 3 à mille, selon que l’on a envie d’y participer. De ce point de vue, il a les qualités fédératrices d’un chant « familial », typiques des chants rroms.

Pour en savoir plus sur Ida Kelarova et sur les Rroms